Les Marchés, engagés dans la réduction de notre impact carbone ?

Nous sommes confrontés à des changements environnementaux majeurs , et l’actualité climatique globale est extrêmement préoccupante.

Un sujet qui revient très souvent et pour lequel nous sommes maintenant questionné, “quel est l’impact environnemental de notre #alimentation”, et de manière plus précise ” Quelle est la place de modes de distribution en circuits-courts, et la place des marchés dans notre empreinte carbone?”

Les #marchés ont ils vraiment un rôle à jouer et des bénéfices à apporter dans le processus de changement climatique engagé? ….Sujet complexe.

 

L’impact environnemental de l’alimentation en 6 chiffres clés.

✔️27 % de la consommation carbone française provient de l’alimentation.
Cet impact carbone est principalement lié aux transformations successives et aux transports que subit un produit pour passer du champ à l’assiette.

✔️52 % de l’empreinte carbone de l’alimentation des ménages est constitué par les émissions indirectes liées aux importations de biens alimentaires.

✔️2,4 tonnes équivalent carbone (par an et par personne) sont consommés dans le cadre de l’alimentation des ménages.

✔️74 % du contenu carbone d’un panier moyen de consommation des ménages français est représenté par les produits alimentaires.

✔️7 % du contenu carbone du panier correspond aux fruits et aux légumes (pour 20 % du poids du panier).

 

Des circuits courts, vente directe, Amap, marchés de producteurs / bio plébiscités ces derniers mois

De toute crise, naissent les idées et se développent opportunités et innovations. Les circuits courts alimentaires n’ont pas échappés à cette règle, et de multiples  apparaissent comme une alternative vertueuse aux circuits classiques de distribution, notamment pour assurer un approvisionnement alimentaire durable des villes et développer le #bienmanger au sein des modes de consommation.

Chez Saveur Marché, nous avons vu cette tendance exploser  récemment avec la multiplication des marchés de producteurs, marchés bio, qui occupent aujourd’hui une large place dans notre application ( plus de 1 500 marchés). De nombreuses collectivités et villages de France, afin de développer l’attractivité cœur de ville et répondre aux nouvelles attentes et enjeux, ont lancés un premier marché , ou encore étoffé l’offre existante.

Selon un sondage Opinion Way réalisé en 2019, 76 % des personnes interrogées disent acheter au moins une fois par mois un produit provenant de leur région, et 68 % disent avoir augmenté leurs achats de ces produits durant l’année.

Mais alors, au delà des avantages certains proposés par les marchés, qu’en est il des bénéfices et atouts lorsque nous évoquons l’empreinte carbone — le mode de distribution en circuits courts est il une référence d’optimisation environnementale?

 

 

 

Des modes de distribution aux bénéfices socio-économiques avérés, promoteurs d’une alimentation plus saine, mais au bilan carbone difficilement identifiable?

Un bilan environnemental pour les marchés difficilement définissable

 

Leur diversité ( typologie de marchés, implantation dans le terroir et le circuit de production local, la mise en avant des produits de saison, …) ne permet pas d’affirmer qu’ils présentent automatiquement un meilleur bilan environnemental en matière de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre. Dans ce domaine en effet, les modes et pratiques de production sont beaucoup plus déterminants que le mode de distribution, notamment pour les fruits et les légumes (culture de produits de saison). Pour confirmer l’a priori des consommateurs selon lequel l’achat en vente directe est forcément meilleur pour l’environnement, « il est nécessaire d’étudier l’ensemble du cycle de vie de l’aliment : sa production, sa transformation, son conditionnement, son transport jusqu’au lieu de consommation (restaurant, domicile). (…) A ce jour, les études effectuées révèlent la grande diversité des circuits et pratiques et l’impossibilité de généralisation » précise l’Avis de l’Ademe.

 

Transport : une part négligeable des émissions dans la production alimentaire

Cela semble suivre une logique imparable : pour réduire son empreinte carbone, mieux vaut acheter du bœuf ou encore ses légumes de saison produit par un éleveur local plutôt qu’un produit qui aura parcouru des milliers de kilomètres avant d’atterrir dans le supermarché du coin.

Selon une étude du Commissariat général au développement durable (CGDD), 57 % des émissions de gaz à effet de serre de la chaîne alimentaire sont liés à la phase de production et seulement 6 % au transport.

 

 

Alors, les marchés et la consommation locale pour sauver la planète?

Les circuits courts de proximité et donc les marchés  présentent sous de multiples aspects, un potentiel intéressant en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Des atouts indéniables, et en plein développement sur le réseau de 12.000 marchés français, recensés dans l’application.📱

 

✔️  Un respect des normes et des contraintes de production plus fortes 10 % des exploitations commercialisant en circuit court pratiquent l’agriculture biologique (contre 2% en circuit long). Les autres exploitations semblent également développer plus fortement que la moyenne des pratiques agroécologiques, réduisant ainsi leurs impacts sur l’environnement.

✔️ Une réduction des déchets de conditionnement : dans de nombreux cas, les produits bruts sont peu ou pas emballés. Comme le délai entre la production/la cueillette et la commercialisation est réduit, ces distributeurs utilisent moins des procédés de conservation comme le stockage au froid.

✔️ Une relocalisation des impacts La commercialisation de produits locaux permet également une relocalisation des impacts, ce qui est un des points forts de ce mode de commercialisation d’un point de vue environnemental.

✔️ Regroupement des points de distributions (sur un marché ou des points de vente collectifs), afin de présenter une offre large sur un seul point de vente et une meilleure traçabilité des produits proposés

 

Au-delà des performances environnementales, les bénéfices de la commercialisation locale et du véritable atouts des marchés “consistent évidemment en des atouts socioéconomiques” en renforçant le lien entre producteur et consommateur et à la promotion d’une consommation plus en ligne avec les attentes de chacun.

Les marchés ont un rôle encore plus important à jouer donc pour les années à venir, en continuant à promouvoir une consommation de proximité, et en développant de nouveaux outils et habitudes environnementale qui devront nous permettre de répondre aux enjeux actuels.

Les marchés pour Sauver la planète? Peut être pas — mais pour nous aider à développer notre conscience responsable et collective, et promouvoir nos savoirs faire locaux. La bonne coopération entre les différents acteurs, collectivités, producteurs et consommateurs, sera sans aucun doute la clé.

Téléchargez l’app Saveur Marché📱

 

Sources :

https://wikiagri.fr/

Ademe

TooGoodToGo https://toogoodtogo.fr/fr/

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